appel – CARNAVAL et autres parades masquées du monde…
POUR NOUS ENVOYER UNE PROPOSITION
Assurez-vous que vous êtes en accord avec ce qui est dit sur cette page, et notamment notre éthique anti-identitaire (voir * plus bas)
DEADLINE pour la fin du printemps :
Samedi 21 Juin 2025
Envoyez vos propositions à l’adresse : absaintes@hotmail.com
Nommez votre mail : « PROPOSITION Carnaval »
- TEXTE : description de pratiques ou croyances traditionnelles – Retranscription (d’un conte / mythe / superstition / pratique ethnoécologique / rite / recette ) – Etude de son évolution dans le temps ou l’espace – Journal de bord – Etude de terrain – regard critique sur certaines pratiques – Reportage de participation à un carnaval – Mise en lien de récits folkloriques autour d’un motif récurent [FORMAT OTD ou DOCX – Si vous n’avez pas la possibilité d’écrire sur pc : nous contacter pour trouver comment on peut recueillir votre parole].
- IMAGE : dessin, collage, photo-reportage, archivage d’art populaire … [FORMAT A5 minimum ou A4 si possible, 300 dpi, en noir et blanc – Si vous voulez que votre visuel soit en couleur, il faut nous le demander pour qu’on détermine quelle impression est possible dans le budget]
L’approche sociopolitique est bienvenue, mais pas nécessaire.
Nota Bene pour les textes :
- Si vous écrivez un texte sourcé, citez vos sources en indiquant les références qui vous ont permises de produire votre proposition (ce peut être une bibliographie, ou une mention moins académique telle que “Propos de Maria, arrière-tante cultivatrice dans le village de Roques, recueillis l’été 2017”).
- Nous ne publions pas de fiction inventée à l’occasion du fanzine.
- Les sujets strictement liés aux courants New-age / Wicca ne sont pas notre priorité, étant donné que ce sont des cultures récentes sur lesquelles il parait déjà beaucoup de documentation (mais nous les acceptons s’ils réfèrent à des récits ou pratiques plus anciennes ou des études anthropologiques plus larges).
- Dans un souci d’accessibilité à la lecture, merci d’utiliser des notes de bas de pages pour définir ou préciser un jargon spécialisé.
CONTREPARTIE : Chaque personne dont la proposition a été sélectionnée recevra un exemplaire gratuit du fanzine. Tout le monde est bénévole dans ce travail d’édition (y compris l’éditrice qui coordonne, met en page, administre toutes les phases de production du zine et sa distribution).
En tant qu’association non-lucrative à gestion bénévole, notre structure ne peut pas gérer de rémunération. Nous ne faisons pas de bénéfice et donnons les recettes à des associations de terrain. Nous voulons garantir un prix minimal de toutes nos éditions afin qu’elles soient accessibles aux lectorats les plus précaires (nous pratiquons le prix libre dès que possible et ne voulons pas dépasser le prix de 8€, avec une partie reversée à des associations de lutte pour les droits des migrant·e·s, sans-papiers, minorisé·e·s).
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Nous faisons un appel ouvert pour que n’importe qui puisse participer plutôt que de réserver l’appel à quelques élu-es. Mais comme nous avons une limite de page, nous devrons faire une sélection.
Il est donc encouragé de travailler sur quelque chose qui vous plait et vous tient à cœur, pour produire un texte ou une image qui vous apporte quand même du plaisir et des possibilités même dans le cas où elle ne serait pas retenue pour ce zine en particulier (c’est comme ça que nous procédons quand nous participons à des zines édités par d’autres, pour ne pas se dire « j’ai fait tout ça pour rien » si nous ne sommes pas sélectionné-es).
* ATTENTION : Etant donné que le folklore « régional » sert souvent de prétexte pour prôner des valeurs identitaires intolérantes (comme la supériorité d’une culture sur une autre ou l’idée qu’il faudrait défendre une tradition contre une soi-disant menace extérieure), il nous paraît important de préciser que ce zine est antifasciste, anti-identitaire et vigilant face aux courants régionalistes et traditionalistes. Vouloir transmettre une coutume pour ne pas qu’elle tombe dans l’oubli est une chose, mais la valoriser comme une forme supérieure et pure de toute influence en opposition à d’autres formes culturelles en est une autre que nous n’acceptons pas.
Toute culture vivante est hybride, métissée et évolutive, aussi locale soit-elle (à divers niveaux selon le degré de communication et d’isolement des sociétés). De plus, nous sommes contre les frontières, nous ne considérons pas de délimitation étatique ou administrative dans nos recherches puisque le savoir et les récits ne s’y arrêtent généralement pas plus qu’un nuage radioactif. Nous considérons par exemple qu’en terme d’influence d’un imaginaire, le biotope d’une chaine montagneuse située sur plusieurs états peut avoir plus de sens qu’un tracé frontalier qui va la découper et la répartir sur plusieurs régions administratives (mais nous restons conscientes que la langue enseignée dans chaque commune puisse jouer un certain rôle sur l’aire de diffusion d’une culture).
Dans cette optique, bien que nombre d’articles concernent le territoire ouest-européen (beaucoup de contributeurices y étant ancré-es), nous voulons accueillir dans ces pages tout récit ou étude folklorique – sans distinction de pays, ni continent – tant que l’auteurice a vécu sur ce terrain, ou a pu côtoyer les habitant-e-s qui l’arpentent ou a une relation avec le territoire qui lui permette d’en parler avec respect (en évitant l’approche touristique superficielle et l’appropriation culturelle).